Si vous regardez les séries policières américaines, la présence des médecins légistes sur les scènes de crime n'a pour vous rien de surprenant. Leur rôle étant de déterminer la cause, et aussi la date de la mort. La décomposition du corps, la rigidité des membres, ou la présence de tel ou tel insecte permet de nous renseigner sur la date de décès d'un corps humain. Mais saviez vous qu'il existait un lieu, où l'on analyse, la décomposition des corps humains avec minutie, afin de mieux la comprendre? Bienvenue à Body Farm!
Une Body Farm (littéralement la ferme des corps) est un lieu où sont éparpillés des centaines de cadavres humains, dans le but de comprendre la décomposition d'un organisme humain après sa mort. Entouré d’une clôture en fil de fer barbelé, afin de tenir éloigné les curieux et les gros prédateurs, des corps humains à différents stades de décompositions, sont utilisés pour étudier l’anthropologie légale.
La première « Ferme
des corps » à avoir vu le jour est le Complexe d’anthropologie légale
de l’université du Tennessee près de Knoxville, Tennessee. Il en existe 3 dans le monde (2 aux USA et 1 bientôt en Inde). Celui de Knoxville fut créé en 1981 par le docteur William M. Bass, anthropologue, après qu’il eut réalisé qu’il n’existait aucune installation de ce type permettant d’étudier spécifiquement la décomposition. C'est grâce à ses observations que l'on a pu faire de grandes avancées dans le domaine médico-légal.
Plusieurs corps de métier tirent profit des études faites à travers une ferme de corps; les médecins légistes et la police scientifique en premier lieu. Ces recherches aident les investigateurs à développer une meilleure compréhension et de meilleures méthodes pour déterminer l’heure exacte d’un décès. Le FBI, à ne pas confondre avec la CIA,
organise même des cours de formation dans cette ferme de l’université
du Tennessee afin de familiariser leurs agents à des scènes de crime où
il leur faut exhumer des corps.
Sur un terrain boisé d’une superficie de 12 140 m², le sol est jonché de cadavres, n’ayant pas été réclamés au bureau du médecin légiste, ou de personnes qui ont volontairement fait don
de leur corps à la ferme, ils sont environ 300 à avoir entrepris cette démarche.
Les corps sont exposés de plusieurs façons
afin de fournir des informations sur la décomposition sous diverses
conditions : certains sont laissés en plein air, d’autres enterrés dans
des tombes peu profondes ou emmurés dans des tombeaux, certains autres sont même laissés dans des coffres de voitures. Les "habitants" de cette ferme particulière y séjournent en moyenne une année, le temps de ne laisser que leurs os.
Le Bonus Kulturel:
Le Bonus Kulturel:
je reviens du boulot, j'allais manger, ben en faite non...
RépondreSupprimerDegueux!!
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